Le territoire de santé devient l’échelon clé de l’organisation locale de la politique de santé, avec des ajustements possibles via les conseils territoriaux de santé.
Objectif : assurer équilibre et solidarité dans l’accès aux soins.
– Les politiques de santé, souvent complexes, seront simplifiées en favorisant la collaboration entre professionnels. Fini les 12 échelons entre le cabinet du médecin et la région !
– Mesures pour les groupements hospitaliers de territoire (GHT) et incitation à la collaboration entre soignants. Les professionnels de santé en ville ne seront plus automatiquement rattachés aux « communautés professionnelles territoriales de santé ».
– Concernant l’intérim médical, une interdiction d’embaucher en intérim des professionnels récemment diplômés est prévue, mais les étudiants en santé peuvent toujours exercer en intérim.
– Face à la pénurie de médecins, le texte facilite l’exercice des praticiens diplômés hors de l’Union européenne (PADHUE). De nouvelles autorisations d’exercice provisoire sont prévues, avec extension du contrat d’engagement de service public (CESP) aux étudiants en santé.
– Les parlementaires ajoutent des mesures clés : limitation des aides à l’installation, création d’infirmiers référents pour les patients avec des affections de longue durée, extension de l’expérimentation pour les certificats de décès par les infirmiers, et bien plus encore !
– Ces changements visent à moderniser et renforcer le système de santé français, en mettant l’accent sur la collaboration, l’efficacité, et une meilleure accessibilité aux soins.